Avastor XMR, la sauvegarde nomade en RAID en test

Je vais finir par passer par un parano à toujours chercher des solutions pour sécuriser les données. Mais c’est un fait, le nombre de personnes qui perdent leurs données informatiques – y compris les photos – est énorme. Parler de sauvegarde de photo reste mon cheval de bataille connexe la photographie. Si une de mes solutions sauve l’un d’entre vous de la dépression, il peut toujours m’offrir un pastis lors du salon de la photo. Revenons à nos mouton, j’ai testé aujourd’hui un nouveau disque dur portable (comprendre léger, utilisant 2 disques 2,5″) offrant un système de réplication de données : l’Avastor XMR.


L’Avastor XMR est livré … dans une boite. Ne rigolez pas, j’attire juste votre attention sur ce qu’il y a ecrit dessus et vous en fait une petite lecture expliquée. Vous allez voir, dans mon cas RAID 0 1TB. Il faut donc comprendre que la capacité serait d’1 To en RAID 0. Dans une utilisation “sécurité” avec réplication de données, nous serons configurés en RAID 1 : deux disques de 500Go seront mis en miroir … ce qui permettra de disposer de 500Go de stockage. Deuxième point d’attention, “bus powered” : il manque la mention en utilisation Firewire seulement. On s’en doute, il s’agit d’alimenter 2 disques 2.5″ et un contrôleur, la puissance disponible sur un port USB ne suivrait pas.

Restons 2 secondes de plus sur cette photo qui nous permet de découvrir d’ores et déjà la connectique : USB, e-sata et firewire (2 ports pour du chaînage). On remarquera au passage à droite 3 led d’état : s’il est allumé pour commencer puis l’activité des disques durs. Un bon point pour ce disque : on sait visuellement qu’il se passe quelque chose, ça facilitera le diagnostic quand rien n’apparaît quand il branché 😉 Autre point intéressant, le bouton de marche/arrêt : cela parait tout bête comme ça, mais les disques externe avec ce petit bouton ne sont pas légions. Ils sont particulièrement utile quand vous le brancher chez vous pour éviter de passer votre temps à le brancher/débrancher.

 

En ouvrant cette boite, on notera que toute la connectique est livrée avec (vous avez acheté un imprimante récemment ? c’est frustrant n’est-ce pas ?). Le chargeur est multi pays, avec des adaptateurs Europe et US qui rappellent son but : une utilisation nomade.

 

 

Avant de rentrer dans le détail de l’utilisation parlons design. La construction est plutôt bien réalisée avec un coté laqué blanc qui ravira mes amis fans de cette couleur pour les appareils high tech 😉 Plus important pour certains (une certaine en particulier qui aime le silence dans son salon) : le refroidissement se fait entièrement par convection, avec un coté en aluminium. Aucune ventilation ne vient rompre le silence, seule le gazouillis des disques durs perdure. Pour terminer avec ces aspects, l’Avastor XMR est particulièrement fin : inférieur à une pièce de 1€! Il est forcement un peu large : il faut bien faire rentrer 2 disques durs de 2,5″…

Coté configuration, je suis particulièrement content du logiciel livré avec le XMR. Appelé Raid Master, il est non seulement complet pour la configuration mais l’est aussi pour la reconstruction de données. Nous y reviendrons.

Le Raid Master permet donc de choisir dans quel mode on veut configurer les disques :

  • Raid 0 : on obtient un disque de grande taille orienté performance. Le XMR écrit les données, un petit peu sur chaque disque. La bande passante est alors maximale : c’est comme si nous avions un disque 2 fois plus rapide. C’est à réserver à une utilisation en e-sata ou firewire (en USB, c’est l’interface qui limitera la vitesse de transfert, pas les disques)
  • Raid 1 : j’en ai déjà parlé, les données sont écrites en double, 1 fois par disque. Si l’un lâche, l’autre contient les données.
  • Span : on a un gros disque, sans impact pour la performance (j’ai du mal à voir l’intérêt…)
  • JBOD : on a deux disques (c’était bien la peine de faire une boite pour ça ;))

Les utilisateurs de Windows XP (il faudrait penser à changer…) noteront la checkbox permettant de faire un disque de plus de 2TB. Les autres comprendront que le XMR est fait pour évoluer : le manuel explique comment le démonter et y mettre des disques de plus grande capacité le jour où il le faudra…

Revenons maintenant à la reconstruction de données. Comme je l’ai évoqué, le logiciel permet de réaliser l’opération quand on est en RAID 1, il s’entend. Si un disque dur lâche, il suffit de le remplacer, le logiciel permettra de répliquer les données et revenir à une situation sécurisée.

 Coté débit, rien de particulier à dire, il est dans les normes. Je n’ai ni été surpris par une lenteur ni ébouriffé par une vitesse décoiffante. L’Avastor XMR rend parfaitement le service pour lequel il est attendu. Il ne lui manque que l’USB3 pour permettre d’y travailler directement dessus. En USB2, il est difficile de réaliser des retouches sur les fichiers… mais est-ce pour cela qu’il est fait ?

 Où trouver le XMR ? Sa cible étant les pro, la diffusion reste confidentielle en France : il vous faudra vous orienter vers http://www.studioavrm.com. Rien ne vous empêche également de regarder du coté d’avastor et de sa liste de distributeurs. Compter de 400 à 500€ en fonction de la capacité.

1 Response

  1. Fred dit :

    En usage nomade (enfin tout est relatif) des disques dur classiques ne me paraissent pas être la meilleure solution, mieux vaudrait du support flash (ssd, compact flash etc) bien plus tolérant aux chutes etc. D'ailleurs la première sauvegarde c'est d'avoir suffisamment de carte mémoire pour ne pas effacer les photos avant le retour au bercail. Et pour les boîtiers qui disposent d'un double logements on peut directement à la prise de vue avoir un double des photos sur un support physiquement résistant, ne nécessitant aucun Pc, boîtier ou alimentation externe

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