Lightroom 3 m’a bluffé !

Comme beaucoup d’entre vous je shoote en RAW+JPG ce qui m’offre la possibilité de “développer” les photos qui en valent la peine. Je ne vous cacherai pas que passer des heures devant mon PC me rebutait un peu, j’ai donc cherché un derawtiseur qui me donne par défaut un rendu au moins d’aussi bonne qualité que mon Olympus E-3. Jusqu’à présent rien ne m’avait vraiment convaincu son rendu jpeg et sa gestion de la couleur étant excellents, je ne vais pas en dire plus, je vais m’attirer les foudres des nikonistes (salut les pixellistes) et des canonistes 😉

Vu que l’été je suis plus dehors à prendre des photos que devant mon PC à développer des photos, j’avais quand même quelques versions de retard. En effet, mes derniers tests s’étaient cantonnés aux versions d’essai des majors du marché en particulier Lightroom 2.x, DxO optics 5.x, Bibble 4.x et rien ne m’avait décidé à passer le pas.

Quelle bonne idée m’est venue de vouloir refaire des tests pour le blog! Je me suis donc relancé en commençant par Lightroom, en version 3.2. Et me voilà bluffé, le rendu “par défaut” de Lightroom plait à mon œil. Je ne dis pas que le tirage est parfait et qu’il n’y a rien à retoucher mais il vaut largement celui de mon boitier. Les deux principaux points qui me rebutaient jusqu’à présent, rendu des couleurs et balance des blancs, ont été couverts. Je vais avoir des personnes qui vont me parler de gestion de bruit, je ne me suis pas penché de façon “technique” sur le domaine (je n’ai pas zoomé à 100% sur un écran 32″ en mettant à 20cm et je fais des tirages en 50×75 au plus et je ne les regarde pas à la loupe mais plutôt à 2 mètres) mais seulement de façon subjective, avec mes yeux, et sur ce point je suis également agréablement surpris du résultat.

En terme d’utilisabilité, j’ai d’ores et déjà compris que lightroom était un logiciel intégré couvrant le flux de travail dans sa globalité : du catalogage à la diffusion en passant, bien entendu, par la retouche. J’ai aussi le sentiment que les fonctionnalités tombent sous la main et qu’il a été pensé pour un photographe et non pour un expert informatique.

Je vais essayer d’aller plus loin dans lightroom, en commençant par consulter un livre “pratique”, pour mieux le prendre en main et confirmer cette première bonne impression de productivité, ayant toujours la volonté de passer plus de temps à faire de la photo que du post-traitement. Voilà ce que j’ai déjà “compris” en 4 heures de temps pour vous donner une idée de la prise en main :

Lightroom travaille sur des catalogues de photos, vu que j’ai déjà mon mode de classement, j’ai choisit de faire un catalogue par photos à thématiques proches, dans mon cas par journée de shooting (ou pour ma semaine de vacances ;-)) On constitue sa bibliothèque de travail qui me permet de faire un premier tri des photos et de vérifier immédiatement, sans entrer dans un développement à proprement dit, si la photo me plait et qu’elle a une exposition correcte ou récupérable. Je les ai taggué avec un petit drapeau qui marque mes photos selectionnées (j’ai pas joué avec des “étoiles” pour le moment.

Je ne vais pas entrer dans le détail du développement à proprement dit dans cet article mais je donnerai quelques éléments d’ergonomie remarquables: L’histogramme est bien en évidence et il est possible d’identifier par un clic ce qui est “cramé” ou “trop noir”. Quand on passe la souris sur un curseur, la partie de l’histogramme sur laquelle on jouera est mis en lumière.Quand on double clique sur le libellé d’un curseur “on dirait” que ça fait une proposition automatique différente de celle par défaut (meilleure à mon œil)