Le manuel du photographe argentique

Retour aux sources ou simple effet de mode ? Quoi qu’il en soit, la photo telle que nous la connaissons aujourd’hui avec le numérique a quand même beaucoup de point commun avec l’argentique. La pratique de la photo argentique demande forcement plus de rigueur et est – à mon humble avis – la meilleure école de la photo. C’est le meilleur moyen de penser avant de photographier et de ne pas se retrouver avec 1000 photos avec un shooting et des heures de postraitement. Bon, avec tout ça je m’égare, ça n’a aucun rapport avec le livre que je m’empresse d’ouvrir pour vous le présenter.

Quelques heures plus tard … Tordons déjà des a priori, l’auteur le fait dès le début. Je me permet d’en parler car il serait dommage de ne pas   faire de photo argentique (et de ne pas lire ce livre par extension) à cause de ça! Il s’agit du prix de l’argentique. Rappelons qu’avec l’argentique, pas d’ordinateur surpuissant, pas de logiciel de post-traitement, pas d’imprimante, pas de disque dur pour travailler, pas de disques durs pour sauvegarder… je continue ou c’est bon ? 😉 Alors, si vous voulez commencer la photo, l’argentique n’est pas un si mauvais choix.
La première partie du livre est consacrée au choix du matériel. Autant, en numérique, je suis hermétique à ce sujet vue la quantité d’information disponible dans les revues spécialisée ou sur le net, autant pour l’argentique c’est indispensable. Sans oublier que le choix du film est un sujet à part entière.
Suivent 2 chapitres qui sont les plus fournis de ce livre. La prise de vue pour commencer et le développement par la suite. 
Dans la partie prise de vue on parlera exposition, profondeur de champs, ou encore exposition. Ce sont des thématiques commune avec le numérique mais sans écran de contrôle il s’agit de les aborder et les acquérir pleinement. On parle aussi filtres qui ont tout leur sens en argentique, l’utilisation du flash ou encore le portrait. Seul un chapitre ne me parle pas, celui consacré à la macrophotographie : le numérique permet de contrôler la netteté sur l’écran ce qui est particulièrement difficile surtout avec le capteur full frame qu’est … la pellicule. C’était vraiment pour critiquer : tout le reste est très bien fait, expliqué et illustré avec des photos de qualité (qui n’ont d’ailleurs rien à envier à des photos numériques).
Le chapitre sur le développement est forcement une découverte pour ceux qui n’ont connu que le numérique. Ayant joué dans mes jeunes années avec un agrandisseur et des cuves, je peux vous dire que tous les sujets sont à mon sens abordés. Vous y découvrirez la planche contact, la gestion du contraste, le masquage et le burn-in ou encore les effets spéciaux (Eh oui! Il y a eu un avant Photoshop!). Je vais fouiller dans mes anciens livres de l’époque mais je ne crois pas avoir eu d’approche complète, synthétique et pragmatique comme je l’ai trouvée dans cet ouvrage. L’envie de m’y remettre me titille 🙂 Et vous, vous vous y (re)mettez quand ?

1 Response

  1. Fred dit :

    Merci pour cette critique instructive sur ce livre, je vais de ce pas l'intégrer dans mon comparatif.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.