J’ai déjà écris quelques articles en rapport de près ou de loin à Adobe Lightroom 3. Je viens de voir qu’il vient de gagner le prix de “Software of the Year” du magazine Amateur Photographer, une occasion pour moi de revenir sur ce dernier.
Je vais résumer ma pensée en une seule image … avant de vous la décrire 🙂
Vous trouvez en vert sur cette image les interactions avec l’extérieur, ce qui fait à mon avis tout l’intérêt de Lightroom par rapport à la concurrence qui se positionne plus comme logiciel sde deRAWtisation que comme une suite intégrée de traitement des photos.
Nous avons donc en entrée le catalogage des photos importées. On notera au passage que l’importation classique passe par la récupération des photos sur un support amovible. Mais, il est également possible de paramétrer lightroom pour qu’il surveille un répertoire, disons au hasard le répertoire où la carte eye-fi déverse les RAW, ce qui vous permettra de faire des photos pendant que votre assistant règle la balance des blancs ou redresse quelques courbes de l’histogramme. Pensez également à faire piloter votre reflex par Lightroom (je n’ai pas essayé mais ai lu ça dans le dernier livre sur Lightroom que j’ai présenté).
Au milieu, nous avons la partie développement qui permettra d’ajuster la photo comme on le souhaite avec une intégration de presets pour faciliter (et rendre plus rapide) votre workflow de traitement. On en trouve des gratuits mais si c’est votre métier, je vous présenterai quelques unes de mes trouvailles en terme de presets payants. Autre moyen de traiter vos photos, les plugins ou logiciels tiers: bien entendu Adobe Photoshop mais aussi des plugins d’autres sociétés que je détaillerai également dans de futurs articles.
Enfin, la partie “sortie” qui couvre l’exportation dans un format plus léger, la création de diaporama, l’impression ou encore l’envoi vers des sites web de publication d’images comme flickr.
Vous l’aurez compris, je trouve cette intégration globale très bien pensée et je vous invite à en tenir compte quand vous choisirez votre logiciel de “postraitement”. Bien entendu, le cœur du développement est important, mais pour combler vos désirs, Lightroom est aussi très bien positionné! Pour finir, quand vous aurez choisi votre logiciel n’oubliez pas que le postraitement ne fait pas tout et pensez à faire de la photographie 🙂